Comme pour Neptune, c'est la petite quantité de méthane qui donne à la planète sa couleur bleue. Il absorbe la lumière rouge et réfléchit la lumière bleue. ©Getty - SCIEPRO/SCIENCE PHOTO LIBRARY

A deux doigts d'Uranus

Lundi 7 août 2023 (première diffusion le jeudi 6 octobre 2022)

Comme pour Neptune, c'est la petite quantité de méthane qui donne à la planète sa couleur bleue. Il absorbe la lumière rouge et réfléchit la lumière bleue. ©Getty - SCIEPRO/SCIENCE PHOTO LIBRARY

Uranus, septième planète de notre système, en est l’une des plus mal connues, du fait de sa distance d’avec la Terre. Pour mieux comprendre l’inclinaison de son axe de rotation, son étrange magnétosphère, ou encore sa structure interne, une mission d’exploration est envisagée par la NASA et l’ESA.

Avec

Léa Griton Maîtresse de conférences à Sorbonne Université et chercheuse au Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique
Thierry Fouchet Professeur à Sorbonne-Université et chercheur à l'observatoire de Paris

Elle est peut-être la plus mystérieuse des planètes de notre système solaire... Et si nous partions explorer Uranus ?

La NASA et la Chine envisagent une mission vers l’une des plus lointaines planètes de notre système solaire, la septième, l’une des dernières. Longtemps ignorée, nous ne lui avons rendu visite qu’une seule fois, avec le rapide survol en 1986 de la sonde Voyager 2. Cette géante de glace, aux caractéristiques surprenantes, reste mal connue. Quelles sont les grandes questions scientifiques qui se posent pour que l’on entreprenne un tel voyage ?

À deux doigts d'Uranus

Nous avons le plaisir de recevoir Léa Griton, maîtresse de conférences à Sorbonne Université et chercheuse au LESIA Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique, Thierry Fouchet, professeur à Sorbonne-Université et chercheur à l'observatoire de Paris.

Le reportage du jour

Les orbites et les axes de rotation des planètes du Système solaire ne sont pas dus au hasard. Ils gardent comme une « mémoire » des conditions de leur formation et de leur évolution. Tenter de comprendre pourquoi Uranus possède une obliquité de 98°, contrairement aux autres planètes géantes, permet d’améliorer nos connaissances sur la manière dont s’est formé le système solaire. Rencontre avec Melaine Saillenfest et Gwenaël Boué de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) de l’Observatoire de Paris, au sujet de leur article à paraître dans Astronomy & Astrophysics. Par Noémie Naguet de Saint Vulfran :