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Aspects socio-économiques de la coopération culturelle française au Maroc

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Année 1973 22 pp. 36-41
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ASPECTS

SOCIO-ECONOMIQUES DE LA COOPERATION CULTURELLE FRANÇAISE AU MAROC

L'aide extérieure, multi ou bi-latérale, en matière d'éducation peut être saisie sous bien des aspects dont témoigne une littérature déjà abondante. La présente note (1), en dehors de tout schéma théorique d'ensemble, n'a d'autre prétention que d'apporter un certain nombre d'éclairages sur une étude de cas. Cas limite, mais significatif aussi tant par l'ampleur de l'aide sous une forme déterminée que par la nature paradoxale de ses résultats.

Le 2 mars 1956, le Maroc recouvre son indépendance politique. Il a toutes les caractéristiques d'une pays sous- développé malgré l'apparente prospérité de l'immédiat après-guerre. Le protectorat français lui lègue une infrastructure enviable, manteau trop lourd et trop large pour le pays réduit à ses seules forces.

Dans ce pays à démographie explosive, les ressources humaines, causes de difficiles problèmes à court et moyen terme (quasi-stagnation du niveau de vie par tête,

pement inquiétant du chômage, etc.) peuvent-elles devenir un instrument de développement à plus long terme ? Le Maroc est bien conscient de l'importance de la formation des hommes mais après une campagne d'alphabétisation « à la cubaine », vite essoufflée, il s'engage dans la voie d'une politique beaucoup plus traditionnelle et non exempte de contradictions. Le recours massif à la coopération culturelle en fournit d'assez bons exemples : telle la présence de 10 000 agents français (coopération technique comprise), seize ans après l'indépendance.

Mais la nature et les effets de cette coopération ne peuvent se comprendre sans un minimum de références au contexte dans lequel elle évolue.

Les grandes orientations marocaines en matière d'éducation

Le Maroc, aux termes du recensement réalisé en juillet 1971, dénombre 15 379 259 habitants. Il s'agit d'une population particulièrement jeune puisqu'elle comporte 47 % de moins de 15 ans, 57 % de moins de 20 ans et 66 % de moins de 25 ans.

Les effectifs scolarisés (cf. tableau 1) ont parallèlement connu une croissance rapide. Celle-ci est générale de 1957 à 1964. Elle se stabilise alors dans le primaire et le même phénomène s'observe à partir de 1967 dans le secondaire. Seul l'enseignement supérieur continue d'enregistrer une croissance à peu près régulière de ses effectifs.

Tableau 1.

Tableau 1.
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(1) Celle-ci développe et actualise certains passages d'un mémoire soutenu en vue du D.E.S. de sciences économiques à l'Université des Sciences sociales de Grenoble.

Cette stabilisation affectant les niveaux d'enseignement accueillant les effectifs de très loin les plus nombreux, correspond à un fléchissement du taux de scolarisation étant donné le maintien de la croissance démographique (31 %c). La conséquence est que seul un enfant sur trois accède à l'école. Il est pourtant indéniable que le Maroc alloue une part croissante des ressources publiques à l'enseignement. Ainsi par exemple de 1962 à 1971, le budget de fonctionnement de

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